Traumatismes psychologiques : comment les différencier et s’en libérer ?

Traumatisme psychique, choc émotionnel, stress : comment les distinguer et les comprendre ? Comment s’en débarrasser ? En vous se trouve le potentiel de guérir, vous pouvez retrouver votre élan de vie à chaque instant.

Traumatisme et choc émotionnel sont liés, mais distincts : il est important de faire la différence afin de vous diriger vers le bon psychologue. Trouvez le psychologue à Angers qui va vous aider et vous accompagner dans cette démarche.

Qu’est-ce que le traumatisme ?

Dans la vie de tous les jours nous utilisons fréquemment le terme de « traumatisme » qu’il s’agisse d’une peine intense, d’une profonde contrariété ou de situations vécus très frustrantes, quitte à oublier le sens véritable de ce mot.

Le traumatisme vient du grec traumatismos qui signifie « action de blesser ».

=> « Le traumatisme psychique fait toujours suite à un événement violent, soudain, inattendu, exceptionnel et où la personne est confrontée au réel de la mort (sa propre mort réelle ou supposée ou celle d’autres personnes) et se sent impuissante » (Livre : Guérir d’un traumatisme psychique par hypnose, C.Cheveau, 2014).

Si les troubles ressentis sont déterminés dans le temps et viennent par intermittence : il peut s’agir d’un choc émotionnel.

Le traumatisme est souvent en lien avec un stress aigu d’où la confusion.

Le stress quant à lui réagit comme un signal d’alarme face à une agression, une menace ou une situation imprévue d’une durée limitée dans le temps et fortement ressentie de façon désagréable.

Les types de traumatismes psychologiques

Il existe de nombreuses situations de traumatisme psychologique, toutefois voici une classification (de Lenore Terr, 1991) simple pour vous aider :

• Traumatismes de type I : engendrés par un événement unique avec un début et une fin bien précis. Il ne vise pas la personne en particulier et est provoqué par un agent stressant aigu (ex : accident de la route, mise en bière, incendie etc.).

• Traumatismes de type II : ou « traumatismes complexes »surviennent lors d’un événement répété ou qui peut revenir à tout instant. Il est provoqué par un agent stressant chronique et il touche la personne dans son identité (ex : cas d’abus, agression, torture etc.).

Traumatisme : quel est l’impact psychologique sur la personne ?

Que se passe-t-il lorsque vous vivez un traumatisme ?

Dans ces situations, votre corps se met en mode défense : tous vos sens se mettent en alerte et vous ressentez les premiers symptômes similaires à un stress. Votre comportement change, vous vous adaptez face à une menace, vos émotions sont plus intenses.

Des réactions neurochimiques se produisent dans votre cerveau et votre corps, vous êtes en « mode urgence » telles qu’une augmentation du rythme cardiaque, une pression artérielle élevée, une montée d’adrénaline…

Dans ces cas-là il existe 3 réponses instinctives :

• La fuite

• Le combat

• Le figement ou sidération

Ce sont des réactions naturelles qui ont pour but de vous aider à vous préserver. Par la suite des émotions telles que la colère, la culpabilité peuvent survenir, elles s’estompent généralement avec le temps. Dans le cas contraire, elles laisse une empreinte dans la vie de la personne (ses sensations, émotions, comportements, santé, relations).

Le traumatisme n’est pas une condamnation à vie, ni une fatalité ! Mieux le comprendre et se mettre en mouvement, c’est le signe pour vous d’aller vers un mieux-être.

Pour vous aider voici quelques exemples de situations qui peuvent être en lien avec un traumatisme psychique :

• un symptôme majeur : troubles du sommeil, crise d’angoisse, syndrome d’anxiété généralisée, dépression, névrose de culpabilité.

• un comportement : blocage sexuel, deuils pathologiques, phobie, anorexie, trouble obsessionnel compulsif, addictions.

• une réaction somatique : fibromyalgies, lombalgies, retards de cicatrisation, syndrome d’hyperventilation, douleur neuropathiques.

Il est important de vous diriger vers un psychologue, un professionnel afin de répondre à vos interrogations et pour vous accompagner.

Quelques pistes pour vous reconnecter.

• Prenez soin de vous

Vous êtes votre bien le plus précieux : veillez à votre santé et à votre bien-être sont essentiels ! Prenez le temps qui vous est nécessaire, faites une pause si vous avez besoin de souffler ou bien si au contraire vous ressentez le besoin de vous occuper l’esprit, allez-y à votre rythme.

Retrouvez du sens dans vos actions et non dans le faire afin d’échapper à ce qui vous terrifie, c’est naturel mais ne vous aidera pas nécessairement à vous libérer.

• Fiez-vous aux autres

L’un des effets pervers du traumatisme est de vous amener à vous isoler. Il n’est pas toujours évident de trouver une personne de confiance, ou bien peut-être souhaitez-vous préserver leurs proches en leur épargnant ce que vous ressentez,

C’est un piège ! Il est important d’être en contact avec d’autres personnes lorsque vous vous en sentez capable, car elles peuvent vous aider à vous rétablir et à améliorer votre bien-être.

Et si vous n’avez personne à qui parler à proximité…

• Dirigez-vous vers un professionnel

Trouvez l’espace thérapeutique qui vous convient, se tourner vers un psychologue ou un thérapeute spécialisé en trauma le plus tôt possible afin d’aller vers un mieux-être car votre inconscient ne se fie pas au temps entre passé, présent et futur et entre réel et imaginaire : tout peut se renégocier à chaque instant même 5, 20 ou 50 ans après que vous vous souveniez ou non de la situation.

Demandez de l’aide dans ces cas-là :

• si les symptômes du trauma ne disparaissent pas après 1 mois (flash-back, cauchemars, troubles du sommeil etc.)

• un changement de comportement qui est perçu par votre entourage et nuit à vos relations, votre vie

• vous vous sentez isolés, à l’écart, incompris

• vous avez recours à des substances pour faire face (drogues, stimulants, addictions de tout genre etc.)

• cela influence votre travail, vos études

Vous pouvez aussi vous diriger vers votre médecin traitant, il pourra vous guider vers un psychologue, un psychothérapeute ou un médecin spécialisé. Des associations et organismes bénévoles proposent aussi des aides et une oreille attentive.

A mon avis, nos sens et notre corps sont de puissants alliés : ils peuvent nous aider à retrouver notre chemin. Notre corps inconscient est le lieu où la vie bat son plein en nous. Reprendre contact avec ce qu’il y a de plus vivant en nous, c’est cela trouver l’équilibre et aller mieux !

Thérapies utiles dans le traitement des traumatismes psychiques

Ce qui vous est proposé dans le traitement des traumatismes est directement lié à l’orientation de votre thérapeute et à ses croyances envers telle ou telle méthode.

Plus généralement le traitement dépend des médecins et des psychologues cliniciens, voici des exemples d’interventions en cas de trauma :

Psychothérapies

• L’EMDR (Eye Moveemnt Desensitization and Reprocessing) : technique de mouvements oculaires permettant de réinsérer l’évènement traumatique et la charge émotionnelle associée modifiés dans la mémoire du sujet.

• L’hypnose : état de conscience modifiée qui permet de revivre l’évènement traumatique pour se réapproprier son vécu et maîtriser l’événement.

• L’EFT (Emotional Freedom Technique) : technique psycho-corporelle par stimulation de points d’acupuncture sur un méridien pouvant supprimer des émotions intenses.

• Thérapies cognitivo-comportementales (TCC) : exposer la personne aux images mentales laissées par la trauma, puis à introduire des modifications cognitives par le biais de méthodes spécifiques.

• Thérapies psychanalytiques : méthode basée sur l’inconscient et le conscient par l’exploration de l’esprit humain fondée sur la parole.

• Defusing et debriefing : intervention immédiate dans les soins psychologiques d’urgence par l’expression de la personne victime de ses pensées à un interlocuteur et de se reconnecter au vivant. Puis d’aider la personne à exprimer ses émotions, son vécu en remettant du sens à ce qu’elle vit.

• La narco-analyse : méthode qui relie la psychothérapie et la chimiothérapie afin de replonger la personne dans un état modifié de conscience et l’aider à se réapproprier son vécu.

Médicaments : traitements par antidépresseurs, anxiolytiques ou hypnogènes.

Osez le changement ! Osez aller mieux !